L’article 24 de la loi de programmation des finances publiques n’a finalement pas été adopté tel que le Gouvernement l’avait prévu et la capacité de désendettement ne s’impose donc plus aux collectivités initialement ciblées, tout au moins sur ce mode. Mais ce ratio traduit, budget par budget, une réalité que les collectivités, et plus largement tous les organismes publics ne peuvent ignorer: leur solvabilité.
Pourquoi voulez-vous qu’une banque prenne un risque de crédit, mobilise ses fonds propres et ses liquidités si elle n’est pas sûre, voire certaine, d’être remboursée « en temps et en heure » ? Cette
formule, mise en avant par une grande agence de notation, est frappée au coin du bons sens !
Que l’on ne s’y trompe pas, tous les prêteurs, quels que soient leur identité et la forme du crédit, ne s’engagent que s’ils sont assurés de retrouver capital et intérêts à date d’échéance tout en rémunérant suffisamment leur « placement » ou l’utilisation de leur trésorerie.
Le financement classique n’est pas subventionné. Tout emprunteur (qu’il soit d’ailleurs public ou privé) doit donc faire la preuve de sa capacité de remboursement pour pouvoir utiliser le prêt comme effet de levier pour financer ses projets, ses ambitions !
Une collectivité ne peut certes pas faire défaut, mais en revanche rien n’exclut la défaillance !
Cette année, plus que jamais, notre travail à vos côtés sera de vous accompagner pour monter les dossiers de financements les plus convaincants, pour définir clairement vos besoins et trouver les
produits les plus adaptés pour y répondre, éventuellement utiliser opportunément la réalité de votre patrimoine, réfléchir et mettre en œuvre les outils techniques et juridiques les plus pointus, etc.
Ces thèmes constitueront le fil conducteur de cette année pleine de richesses, d’imagination, de défis que nous relèverons, si vous le voulez bien, avec vous.
Bonne année à tous !