La baisse des dotations supportée depuis ces toutes dernières années et le Projet de loi de programmation des finances publiques (PLPFP) pour 2018-2022 devraient permettre au mouvement des Entreprises publiques locales (EPL) de poursuivre sa croissance et de contribuer « à bâtir un cadre favorable et fertile au développement du tissu économique local » comme le rappelle Jean-Marie Fermier, le nouveau Président de la Fédération des EPL dans l’édito qui accompagne l’« eplscope 2017 ».
Ce contexte financier, la mise en œuvre de la loi NOTRe, la loi sur la transition énergétique, le besoin qui va s’affirmer de débudgétiser certaines compétences, une politique du logement à réinventer, une gouvernance publique pour un statut privé (a fortiori dans une Semop) qui permet de mieux encadrer les projets à forts enjeux comme la gestion de l’eau, etc., constituent autant de facteurs favorables au développement de ce type d’entreprise.
C’est aussi une façon de mieux identifier et mieux bancariser un projet spécifique porté par les collectivités. Les banques qui regardent avec de plus en plus d’acuité la solvabilité de leurs emprunteurs y sont et y seront de plus en plus sensibles. Même si les délais de montage des plans de financement et de mise en place des emprunts paraissent plus longs, ils n’en sont que d’autant plus fiables !
Ces outils que sont les EPL peuvent s’avérer plus efficaces et plus efficients que le portage par des budgets annexes en maitrise d’ouvrage directe ou des délégations de services publics.
Nous laisserons la conclusion à Jean-Marc Sermier qui note que « sous l’impulsion et la maitrise des élus, les EPL qui exercent leurs missions d’intérêt général au bénéfice des populations, comme des entreprises ancrées localement (… ) sont reconnues comme des accélérateurs de croissance ».